vendredi 14 février 2014

Musky en kayak 2013 - jour 1 - du musky olympique!

L'année passée, j'ai enfin pu organiser une sortie avec Thomas pour aller pêcher une nouvelle rivière pour le musky. L'utilisation du kayak était tout à fait à propos car la section que nous voulions pêcher était parcourue de plusieurs petits rapides qui la rende inaccessible avec une chaloupe et pas mal compliquée à faire en canot (portage compliqué sur les roches ou la boue en berge...).

Nous avions remis notre journée de pêche en raison d'un violent orage qui avait fait gonflé les eaux de la rivière trois jours auparavant. Le débit est redevenu normal, l'eau est un peu turbide mais nous sommes confiant! C'est donc soulagé que nous commençons à donner nos premier coup de pagaie dans ce nouvel environnement...

Thomas (voir son blogue Fish addict team) est un adepte de la pêche du musky à la mouche. Il confectionne lui-même ses propres mouches qui ont la taille et l'allure de marionnettes du Muppet Show armées d'un hameçon 3/0... Faut dire qu'on pêche le musky ici, pas la mouchetée!!! Quant à moi, j'ai laissé ma canne à mouché dans la voiture, ce que je risque de regretter plus tard (nous y reviendrons!!).
Une des mouches de Thomas

De mon côté, n'ayant pas encore de canne casting pour le musky, j'emprunte celle à Thomas qu'il m'a gracieusement prêtée pour la journée... Je décide d'attaquer avec mon leurre de prédilection pour le musky : un bon vieux spinner bait.

Quelques coups de pagaie et quelques lancés plus tard... dans une zone calme et peu profonde où on aperçoit ça et là de grosses roches... Je prend ça relax et je pêche assis... un toc... ferrage! Ah non merde c'est une roche... je ramène tranquillement mon spinner bait. Étant assis, mon angle de vue ne me permet pas de voir correctement dans l'eau, et pourtant une ombre rôde... Tel un chevreuil aveugle, sourd et enrhumé, je ne sens rien arriver. Et tout se passe très vite... CRAC! «comment ça crac?» «merde, la canne vient de péter en deux!!!». 

«Merde, j'ai péter ta canne!»


Et oui, vous reconnaissez certainement maintenant la scène qui a été immortalisée dans la vidéo moments cocasses et reprise aussi dans la vidéo sortie musky en kayak 2013 qui résume les deux journée que je vais vous narrer. S'en suit un combat homérique (ou burlesque??) où j'ai l'impression de ramener un musky avec... un manche à balais! Thomas m'aide à épuiser ce petit délinquant écaillé... On est content quand même, malgré le bris de matériel (je me suis acquitté depuis de ma dette!!!) on a fait notre premier musky en 10 minutes de pêche, c'est encourageant!!

Le délinquant écaillé qui a pété la canne de mon pote Thomas...

Par la suite, nous avons quelques musky curieux qui suivent nos offrandes sans attaquer et qui viennent nous narguer sous les kayaks mais rien de concluant. 
Après une succession de rapides, nous entrons dans une section de la rivière bordée de part et d'autre de vieux saules plongeants dans la rivière et parfois même complètement couchés dedans. La chaleur s'est installé et instinctivement, nous les cherchons donc directement sous ces branches. Et bien nous en a pris car après c'est le festival! enfin je devrais dire, le festival pour Thomas! Il va enchaîner 5 musky, une casse et une décroche! 


Thomas et deux de ses musky


Moi de mon côté, j'ai de nombreux suiveux mais aucun de piqué réellement, il y en a même un qui a réussi à attaquer et à recracher mon spinner bait lorsque je faisais ma figure en 8 près du kayak, sans que je le pique! Pour information, la figure en 8 consiste à faire accélérer et faire changer de direction son leurre lorsque l'on arrive en fin de récupération, ce qui décide quelques fois à faire attaquer des musky qui ont suivi le leurre jusqu'à l'embarcation, ce qui leur arrive souvent!
Bref, je suis moins efficace, armé de ma canne de rechange qui est moins précise et m'empêche de pêcher au raz des branches submergées comme je voudrais (voir dans la vidéo moments cocasses, l'épisode «musky doesn't eat grass»). De toute façon, bon ou mauvais lancers, même si j'arrive à les faire sortir de leur repaire, je n'arrive pas à les décider à attaquer! À ce moment-là, j'oscillais entre émerveillement, frustration, excitation et incrédulité! Pratiquement derrière chaque arbre tombé, nous arrivons à faire sortir un musky!

Musky doesn't eat grass!
Au détour d'un énième saule, je m'applique du mieux que je peux à lancer une cuillère bucktail (j'ai évidemment changé souvent de leurre et d'animation pour pouvoir décider les musky...). Plaf... la cuillère touche l'eau, une vague sors du saule submergé... j'attend le contact... CONTACT! Yessssss cette fois-ci, je le tiens... mais c'est pas gagné!

Cette fois-ci, je le tiens... mais c'est pas gagné!
S'en suis un combat homérique, moi debout sur mon kayak à me contorsionner afin d'accompagner les sauts de ce diablotin vert et surtout, afin d'éviter qu'il ne se fraye un chemin dans l'arbre... et ce bougre de musky qui fait cabrioles sur cabrioles...

Finalement, Thomas arrive à la rescousse et on arrive à épuiser la bête... «Pas si mal» m'exclamais-je! Nous rejoignions la rive pour faire une belle photo, le musky nous suivant, confortablement installé dans l'épuisette. 


Et en cette période de jeux olympiques, sachez qu'il nous est arrivé une drôle d'anecdote (et oui... encore une anecdote me direz-vous!!!)! En descendant la rivière vers notre point d'arrivée, nous tombons sur deux autres pêcheurs de musky en cannot. Nous entamons la conversation... et en leur demandant ce qu'ils font dans la vie, et bien figurez-vous qu'on était en présence d'un athlète qui est présent à Sotchi dans l'équipe Canada : il s'agit d'Olivier Jean qui est patineur de vitesse! Go Canada Go!!!

Ce que je retiens de la journée : de nombreux musky vus, quelques uns de pris, une rencontre fortuite avec un athlète olympique... Bref, une journée de musky... olympique!

Je vous reviens bientôt avec un récit sur la deuxième journée.

PS : Finit le bla bla et vous voulez de l'action? allez voir la vidéo qui relate cette sortie : sortie musky en kayak 2013.

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