mardi 28 novembre 2017

C'est quand on oublie la gopro...

Ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas allé sur le blogue! Beaucoup de sorties de pêche ont été vécues et publiées sur Facebook et ce n'est peut-être pas le meilleur moyen pour compiler les souvenirs... Je commence par où??? Il y a tant à dire!

Je vais commencer par une sortie vraiment géniale avec mon ami Dominique au mois d'octobre dernier au muskie... On est allé sur un plan d'eau qui a été... comment dire... très capricieux cette année!  C'est donc sans grandes attentes que l'on arrive sur le bord du plan d'eau de bon matin... on débarque les kayaks... Je m'équipe de mes petites chaussures en néoprène (j'ai d'ailleurs peut-être un peu sous-estimé la température de l'eau vu qu'on commence la pêche avec un petit 1 degré)... et je prends ma caméra.... ma caméra?? Elle est où cette p***** de caméra?? Ben oui! Je l'ai oublié à la maison...


Bref... journée sans gopro pour immortaliser l'instant. Je ne suis d'ailleurs pas très très confiant, l'eau est vraiment teintée, ça n'augure rien de bon...C'est pas grave, on est bien même s'il fait frais! Let's go fishing, vers l'infini... et au delà! 


J'installe mon leurre magique qui m'a valu beaucoup de poissons cette année : un buster jerk! Le colori utilisé est parfait pour les eaux teintées! Un peu de chartreuse, un peu d'orange, faut que ça flashe!

J'adore pêcher au glider pour le muskie.... J'ai d'ailleurs une façon bien particulière de l'animer. Je m'explique : conventionnellement, le glider s'utilise en «walk the dog», c'est à dire par tirées successives, canne basse, afin de le faire aller de gauche à droite. Pour ma part, je préfère y aller de façon plus agressive pour le muskie. Je fais un mouvement ample et rapide, qui pourrait se comparer à un ferrage mais canne basse. Le résultat est que mon glider nage vite et de façon erratique sur environ 1m, comme un poisson qui se sauve. Puis, je fais un arrêt complet ou deux petits coups de scion (walk the dog)... et je recommence : tirée ample agressive.. etc..etc.. Grâce à cette méthode, j'ai remarqué que j'avais très peu de "suiveux" et que j'arrivais souvent à décider ces fameux poissons lunatiques avant qu'il n'atteigne le kayak. 

Et cette combinaison gagnante n'allait pas tarder à décider le premier diablotin vert croisé dans la journée. Bim! Deux coups de tête... décroché.. merdouille...

Quelques coups de pagaie plus loin, je lance à nouveau... gros remous derrière mon leurre... et ..B.. ah non, gros mou dans la ligne, il file vers moi à toute blingue avec mon leurre dans la gueule! mouline mouline mouline et merdouille encore décroché!... Je balance mon leurre tout de suite dans la direction prise par le fish et cette fois-ci, Bam! Là, c'est solidement pendu, un beau combat et quelques sauts plus tard, je vois un joli muskie d'une 40aine de pouces! 


Quelques minutes plus tard, j'enchaîne avec un deuxième plus petit d'environ 35 po.


Et vers la toute fin de ce qui s'avère finalement une demie journée de pêche, au détour d'une petite baie dans à peine 1m50 d'eau une violente attaque et quelques cabrioles plus tard, un autre beau muskie bien grassouillet comme il est de coutume à l'automne vient me rejoindre.

Dominique, quant à lui, n'est pas en reste. Après s'être fait démonter par un muskie qui s'est emmêlé dans sa pôle servant à se mettre debout sur son kayak, il prend également deux jolis muskies de 30 - 35 po environ.


Bref, encore une belle journée sur l'eau (où il aurait été de bon aloi d'avoir la gopro pour immortaliser le moment.... grrr)

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